vendredi 29 janvier 2016

Chronique classique: Les Diaboliques de Barbey d'Aurevilly

Hey mes choux ! J'ai réfléchi assez longuement pour savoir quoi chroniquer comme livre classique et surtout vous donnez envie d'en lire. Non pas que, ça y est, j'ai fini mon stock (loin de là) mais il faudrait que je relise certains pour bien les mettre en valeur et je n'ai pas vraiment le temps actuellement.
Pour ce soir j'ai jeté mon dévolu sur Les Diaboliques MAIS, car oui, il y a un "mais", m'étant trompé lors de mon achat, je n'avais pas pris l'intégral. Ce qui fait que je me retrouve qu'avec deux nouvelles au lieu de toutes (ça m'avait bien handicapé pour le cours d'ailleurs).
Vous l'aurez donc compris, Les Diaboliques est un recueil de nouvelles, plutôt glauque mais j'avais franchement apprécié !

Mon exemplaire est donc de GF Flammarion et je n'ai que deux nouvelles donc: Le Rideau Cramoisi et Le Bonheur dans le crime.


Les Diaboliques de Barbey d'Aurevilly


Le résumé:

Qui est donc Alberte, cette jeune femme étrange, en apparence si réservée et pourtant capable de séduire le beau soldat qu'hébergent ses parents ? Plus encore, de braver tous les interdits pour satisfaire ses désirs ? Quel terrible crime cache le bonheur éclatant du comte et de la comtesse de Savigny ? Dans ces récits, le mal rôde, le diable est partout... Prenez garde, il pourrait bien vous subjuguer !


Mes impressions:

Encore une fois, ce livre j'ai du le lire pour un cours. En soi le cours était très intéressant et même si je ne suis pas friande de nouvelles, j'ai bien aimé celui-là ! Bon ok, il n'y en a que deux, alors bon... Mais il faut sérieusement que je le remette dans ma P.A.L. pour l'avoir intégralement !
Pourquoi cet enthousiasme ? Hey bien car ça change ! On parle de séduction surtout car ce qui est souvent diabolique ce sont les femmes et c'est beaucoup montré par la luxure ou bien alors le crime, directement.

Ce qui m'a beaucoup plu c'était le style de l'auteur. Changeant suivant qui était le narrateur, les termes n'étaient pas les mêmes pour décrire pourtant un crime ou comment il était fait. Je m'explique un peu mieux: le Rideau cramoisi, c'est le soldat qui raconte l'histoire, de ce fait on a le jargon militaire qui intervient. De plus, les titres des nouvelles ne sont pas choisi au hasard. Tout tourne autour du titre, même le Rideau cramoisi !

Les personnages sont certes assez stéréotypés, comme le veut l'époque même si les femmes sont surtout montrer sous un jour un peu plus différent. L'auteur le dit: il est un moraliste chrétien. De ce fait le terme "diabolique" n'est pas à prendre à la légère et c'est pourquoi c'est aussi glauque. C'est surprenant venant d'un croyant, il décrit les crimes, les vices et pourtant...

En vérité je ne peux pas dire grand chose, deux nouvelles c'est tout de même peu et j'ignore s'il y a un lien plus profond entre toutes les nouvelles. Je ferai certainement une deuxième partie le jour où j'aurai enfin acquit l'intégral du recueil. Cependant, tentez ! Si vous voulez savoir ce que des nouvelles glauques du 19ème siècle ont l'air, des "thriller" de l'époque, allez-y ! Vous pouvez trouver ça très intéressant et passionnant !  

jeudi 28 janvier 2016

Mini-Challenge de Janvier !

Bonsoir mes choux ! Hey oui, nous sommes le 28 et donc ici se finit le mini-challenge de Janvier ! Je vous avoue que j'ai failli le rater ! Ca le fait alors que c'est le premier de l'année...<<'. Maiiiis bon, je l'ai réussi tout de même !

Alors je rappelle le thème du mois: Lire un livre que je viens d'acheter.

Le livre en question j'ai du l'acheter pile après avoir fait l'article car je m'étais rendue compte que...baaah...j'avais déjà lu les bouquins que je m'étais achetée en fait. Donc occasion pour moi de lire autre chose !
Quel était ce fameux livre ? Hey bien lecteur/lectrice, c'était le tome 1 de la série L'Agent des Ombres de Michel Robert ! Je n'avais jamais entendu parlé, j'ai jeté mon dévolu dessus complètement au hasard. Vous aurez une réaction donc à chaud (car oui je l'ai fini ce soir) et ce dès maintenant en fait !


L'Ange du Chaos de Michel Robert


Le résumé:

Jeune aspirant au service de l'Empire de la Lumière, Cellendhyll de Cortavar a été trahi par ses amis et accusé de meurtre. Laissé pour mort dans un cachot, il n'a dû sa survie qu'à l'intervention des puissances du Chaos.
Dix ans ont passé. Le jeune homme idéaliste est devenu un mercenaire impitoyable. Il n'attend qu'une chose: se venger de ceux qui l'ont trahi...


Mes impressions:

Déjà ma moitié m'avait prévenu: "Ton livre, ça va être sanglant !". Lui non plus ne connaissait pas et ne l'a toujours pas lu d'ailleurs. Je n'avais pas vraiment voulu le croire...Hahahahaha ! J'aurai dû ! Mais commençons par le commencement.
C'est une intro qui m'a un peu surprise. Il faut bien commencer quelque part, on a tous déjà lu un livre commençant direct dans de l'action ou alors une longue description, un truc pacifique, bref, un commencement quoi ! Là c'est pareil, on assiste à une rencontre entre deux "chefs" dont l'un est plus puissant que l'autre. Tout va bien. Ce qui m'a pourtant dérangé c'est l'absence total d'explications. En principe quand on intègre un nouvel univers, l'auteur s'arrange pour nous fournir une explication sur un terme, une géographie propre à l'univers, histoire que nous, lecteurs, on puisse se familiariser avec les nouveaux concepts. Ben là, il n'y en a pas. En gros on te dit qu'il y a trois Plans principaux et tu te débrouilles à comprendre. Pareil pour le système hiérarchique, qui était qui, enfin bref, tout un bordel !
Donc assez douché sur le départ, je continue ma lecture. J'ai été vite désorienté par le héros de l'histoire qui n'est pas identifiable tout de suite. Je ne dis pas qu'il en faut forcément un mais là il n'y avait aucune suite, aucun lien de suite repérable. Heureusement il arrive tout de même ce héros.

Que voit-on encore dès le début et qu'on voit par la suite ? Des scènes de sexe. Ce que ça peut m'énerver ce genre de truc !! Le style de l'auteur est un peu particulier car il a un langage tout de même soigné avec des mots que je n'avais plus vu depuis un moment mais les scènes de sexe sont avec de ces détails par moment... Bon après ce n'est pas vulgaire (j'ai lu pire que ça) mais je n'aime pas ces scènes détaillées qui font si vulgaires à mes yeux ! Encore que si elles étaient rares mais définitivement non ! Enfin trop à mon goût.

Alors oui les actes sanglants c'est tout le long du bouquin que l'on voit ça. En même temps, le thème est un peu la vengeance, clairement aussi ce n'est pas un univers où tout brille avec un vent frais de printemps et des oiseaux qui lancent des trilles vers des nuages cotonneux qui passent paresseusement à côté du soleil ! De loin pas. C'est sombre, c'est noir, c'est plein de corruption, de paranoïa et de méfiance. Moi j'aime bien ! Ca ne m'a pas dérangé même si ces derniers temps ça a été dur de lire un tel thème.

Vous l'aurez tout de même compris, je n'avais pas vraiment accroché au début. Oh, aussi, j'ai oublié de mentionner quelque chose qui fait tellement défaut que ça m'a empêché de bien m'incruster dans la lecture pendant une bonne moitié du livre: UNE CARTE BORDEL ! C'est limite handicapant de ne pas en avoir une pour comprendre comment est foutu le monde ou le Plan où progresse le héros durant ce premier tome.

Point fort tout de même pour la variété de "races" qui peuvent exister, dommage que ce ne soit pas répertorié quelque part mais on apprend assez vite à les connaître, même si de trop sont montrés. Bien l'action et le thème de la vengeance sont vraiment intéressants, on s'attache à certains personnages qui détonnent par rapport au héros. D'ailleurs je n'ai pas parler de ce dernier. D'abord on apprend à le connaître donc forcément il n'est pas super super mais a un certain charisme, du coup je le trouvais bien intéressant. Forcément par la suite on le connaît un peu plus, là il me plaisait bien. Puis vient le temps de la vengeance où je trouve que l'auteur a un peu trop été dans le mélodrame et le héros est devenu tout de même un peu trop "humain". Maiiiiiis il se reprend (l'auteur et le héros se reprennent en fait !) et au final on apprécie tout de même ce héros pas si froid même si je trouvais que ça perdait un peu de sa superbe.

La trame de l'histoire va plus loin qu'une histoire de vengeance bien sur et du coup j'ai réussi à aimer le livre même si dès le début c'était loin d'être gagné et durant la moitié, ça n'était pas encore tout à fait ça. Peut-être est-ce simplement le début qui était trop long pour moi ? En tout cas j'ai fermé le livre avec une curiosité pour la suite, je serais donc bien contente d'avoir le deuxième ^^.


Ma note: 6/10. L'absence de carte a vraiment été un gros point négatif. J'ai déjà eu envie d'avoir une carte pour d'autres bouquins mais pour celui-là c'est presque indispensable sous peine de perdre le lecteur. Autre point négatif, ces scènes de sexe qui sont tellement superflues et vulgaires à mes yeux qui n'ont fait que gêner ma lecture et, bien sûr, l'absence d'explications de l'auteur pour comprendre son univers au début du livre. Malgré tout ça j'ai vu une nette amélioration et malgré un héros qui m'a légèrement déçu à certains moments, il est intéressant de le suivre lui et ses périples ainsi que le nombre innombrables de complots et de doutes qui y sont. A suivre tout de même ! ^^



Voilà pour ce soir ! Le mini-challenge de février commencera donc le 1er et je rappelle le défi du mois prochain: c'est un spécial BD et je vais devoir finir une série. Sachant que je ne suis pas vraiment BD, c'est un challenge (haha) pour moi ! 

mardi 26 janvier 2016

Chronique: Les bannis et les proscrits de James Clemens

Bonsoir mes choux ! Pour ce soir je voulais vous mettre la chronique d'une série de livres, les ayant déjà tous lu. Allez hop c'est parti !

Pour les curieux c'est chez les éditions Milady !

Les bannis et les proscrits de James Clemens


Résumé (du premier tome):

Par une nuit fatale à Alasea, pays ravagé par une malédiction, trois mages accomplissent un ultime sacrifice dans l'espoir de préserver le bien.
Cinq cents ans jour pour jour après cette nuit funeste, une jeune fille hérite d'un pouvoir perdu depuis longtemps.
Mais avant qu'elle puisse en saisir les implications, le Seigneur Noir lance ses hordes des ténèbres pour s'emparer de la magie embryonnaire qu'elle détient. Dans sa fuite, Elena est précipitée vers une issue terrible... mais aussi vers la compagnie d'alliés inattendus, avec lesquels elle va tenter de combattre les forces maléfiques et de secourir un empire autrefois glorieux.


Mes impressions:

Par où commencer tant j'ai apprécié cette série ? C'est en voulant lire un peu autre chose que j'ai découvert Les Bannis et les Proscrits. La couverture m'avait beaucoup plu, le résumé m'avait l'air sympa et je m'attendais à aimer. J'ai adoré ! J'adore l'univers que l'on découvre, les personnages retors et malveillants comme les personnages nobles et innocents. Clemens nous fait vivre une histoire avec sa plume agréable et même poétique...Mais je m'égare, je reprends sur les personnages tout d'abord !

Je les aime tous, ils sont vraiment attrayants et les personnages plus secondaires ont une histoire, ils ne sont pas mis de côté et leur passé et présent ont un impact sur la trame générale. C'est rare de voir ça ! Le seul personnage que je n'ai pas apprécié pendant un bon moment était Mogweed. Son histoire et celle de son frère est triste mais c'est un jeune homme terriblement jaloux qui tourne presque en malveillance mais pourtant lâche. Je n'aime pas les lâches, peut-être est-ce pour ça que je ne l'appréciais guère ?
Le personnage que je préfère le plus est sans doute l'héroïne. Hey oui, je la trouve juste géniale ! Pas neuneu, elle essaie de comprendre et est obligée de grandir, de mûrir pour prendre de juste décision. Je trouve qu'elle a une énergie particulière, qui me fait vibrer ma corde sensible et qui parle avec son coeur. C'est vraiment un beau personnage que voilà !

Je tiens à dédier un paragraphe pour la plume de l'auteur. Non vraiment, il faut que j'en parle car je n'avais jamais rien lu de pareil. La sensibilité dont il peut faire preuve est digne d'un poète et pourtant il use de mots beaucoup plus simples. Cette série a une âme féérique, je suis vraiment entrée dans de l'imaginaire. Surtout à un moment précis, ou plutôt avec un personnage précis où l'on ressent le mieux à mon goût: Joach, le frère de l'héroïne Elena. Joach a un don, une certaine magie. C'est un sculpteur de rêve, il peut faire basculer ses rêves dans la réalité. Quel délice de voir ces rêves ou même cauchemars par moment devenir réel ! Clemens a su rendre tout cela encore plus féérique ou bien que l'on soit "happer" dans le rêve également.

Pour ce qui est de l'histoire, la trame est vraiment bien ficelée, elle offre pleins de moments tristes, d'actions et d'émotions. Il y a souvent le groupe de "héros" qui se sépare et on a le récit des deux équipes ou des trois équipes, ce qui permet de voir, nous en tant que lecteurs, toutes les difficultés à venir et à se poser des questions pour les personnages.


Ma note: 10/10. C'est un très gros coup de coeur que je me plais à relire. Le seul petit, mais vraiment tout petit, bémol c'est le manque de carte ! Ca nous serait franchement utile à certains moments pour un peu visualiser les parties du monde bien spécifique. 


vendredi 22 janvier 2016

Chronique classique: L'Education Sentimentale de Flaubert

Bonjour mes choux ! Pour aujourd'hui je voulais vous parler d'un livre que je ne pensais pas que j'accrocherais et même si ce ne fut pas une lecture extraordinaire, je l'ai tout de même apprécié.
J'ai une édition de chez pocket, intégral et quelques "clés de l'oeuvre".


L'Education Sentimentale de Flaubert


Le résumé:

Frédéric Moreau, jeune bachelier provincial, <<tourne dans son désir comme un prisonnier dans son cachot>>. Il se croit destiné aux plus grandes passions et aux succès littéraires et artistiques. En 1840, sur le pont d'un bateau, il est troublé par le charme de Mme Arnoux, femme d'un marchand de tableaux. Mais les années s'écoulent, les rêves s'effritent, et son amour lui-même s'étiole au contact de la vie parisienne. Mme Arnoux restera pourtant l'adoration de son adolescence, l'amante et la mère qui aurait pu le préserver de la vulgarité du monde.


Mes impressions:

Comme dit plus haut, je ne m'attendais pas à aimer ce livre à l'époque où je l'ai lu. Pourtant j'ai bien apprécié et je vais de ce pas vous expliquer pourquoi.

Je ne mentirai pas, ça tourne exclusivement autour des histoires d'amour et rien d'autres ! Mais la machination qu'il y a derrière tout cela pour avoir la femme qu'il veut ainsi que les évènements "perturbateurs" qu'il peut y avoir, on fait que j'ai apprécié.
J'aime beaucoup le style de Flaubert, on ne doute pas de l'époque à laquelle il écrit et surtout on ne doute pas des conventions sociales ! C'est LA chose si essentielle et qui fera que les rêves ne se réaliseront pas ou peu. On voit naître un jeune homme pleins de rêves pour voir lesdits rêves mourir également. Triste, un peu lourd, mais surtout pleine de sous-entendus et de manigances saupoudré par de la sensualité, voilà le mélange d'atmosphère que l'on a en lisant cet ouvrage.

Il ne se passe pas vraiment grand chose de marquant ou un passage d'action. Ce livre est plutôt destiné à être lu pendant une après-midi tranquille où l'on attend pas énormément de l'ouvrage à part une belle écriture. Voilà tel que je vois ce roman typiquement à l'eau de rose.


Bien mes choux, voilà la fin de cette chronique ! Je m'excuse de l'absence de chronique de mardi, mais ça a vraiment une journée très dure, les problèmes se sont succédé tant et si bien que je n'ai pas pu faire ce que je voulais. Le début est là, je ferai la suite ce week-end pour vous présenter la chronique mardi. Merci de vos messages de soutiens que j'ai eu sur Facebook, ça m'a fait vraiment plaisir et chaud dans mon petit coeur ! <3

dimanche 17 janvier 2016

Mini-Challenge

Bonjour mes choux ! Je me suis enfin décidé à me bouger un petit peu et voilà les mini-Challenges. Alors que ce soit clair tout de suite: l'idée vient des Petits Mots de Saefiel, pas de moi. J'ai voulu lui piquer l'idée car je trouvais ça vraiment intéressant ! Ca ne m'empêchera pas de faire des challenges durant l'année quand certains se présenteront mais l'idée d'avoir une base pour tous les mois est pas mal.

Donc voilà pour moi les mini-challenge que je me propose:

Janvier - Un livre que je viens d'acheter
Février - Spécial BD : Finir 1 série.
Mars - Un livre qu'on m'a prêté
Avril -  Un livre qu'on m'a offert
Mai - Lire / Finir un livre commencé et mis dans ma liste d'attente depuis une éternité
Juin - Un début de série (suivant la série 2 ou 3 tomes)
Juillet - Spécial manga: Finir deux séries.
Août -Un livre d'un auteur que je ne voulais pas lire (oui je ne voulais pas mais faut élargir ses horizons parfois)
Septembre - Un livre de plus de 500 pages (ne soyons pas trop fous non plus)
Octobre - Un livre dans un thème proposé par les lecteurs (je proposerai un sondage ou un truc pendant juillet-août)
Novembre - Un livre dans un genre que je ne lis jamais
Décembre - Un livre tiré au sort au hasard dans ma PAL


Comme vous l'avez sûrement vu, j'ai modifié quelques petites choses car ça n'allait pas avec ce que j'avais et ce que je compte faire globalement cette année. 
Pour que ce soit un peu plus régulier je posterais tous les 28 du mois pour dire ce qu'il en est du mini-challenge du mois. Il comportera une chronique ou non suivant si je l'ai réussi ou pas. 
 
Voilà, ça n'était pas grand chose, je mettrais à jour cet article qui me servira de base tout au long de l'année ! Janvier n'est pas encore fini et le mini-challenge en question est toujours actif. 
 
Maintenant je vais me mettre à la recherche de mon futur livre de ce mois-ci ! Bonne journée à vous mes choux ! 

samedi 16 janvier 2016

Courrier spécial n°3: Harry Potter

Bonjour mes choux, aujourd'hui je voulais faire un petit hommage à l'acteur Alan Rickman qui est décédé. Si vous ne savez pas qui c'était (comme moi quand je l'ai d'abord appris), c'est le Professeur Rogue dans les films Harry Potter. Monsieur Rickman lisait Harry Potter et avait dit qu'à 80 ans il les lirait encore. Aussi j'ai pensé qu'on allait faire comme lui: parler des livres Harry Potter.

Comment Harry Potter est venu à moi ou comment suis-je arrivée à lui ?

Harry Potter...Quand je penses qu'au début je ne voulais pas les lire ! Oui oui, lors de leur sortie je ne voulais pas les lire, je trouvais ça beaucoup trop commercial, tout le monde en parlait et je ne voulais pas faire comme tout le monde. Cependant j'ai fini par tester vers mes 12-13 ans. J'ai adoré ! Je me suis mise à dévorer tous les Harry Potter que je pouvais avoir entre mes mains et je n'hésitais pas à les relire.
Les Harry Potter c'était mon père qui allait les acheter dès leur sortie. Comme c'était annoncer au journal télévisé, il allait après le travail au magasin pour m'en acheter un.

Harry Potter n'est pas un de ces livres où je me suis identifié à un personnage mais je rêvais qu'une école comme ça pouvait exister et dans quelle maison je pouvais aller, bref, mon histoire dans cette école si merveilleuse ! Je suis une fan de la franchise !


Quel est mon tome préféré ?

Je les ai tous bien aimé, chacun à leur façon, je ne pense pas que j'en ai un qui sort du lot. Peut-être le dernier que j'ai relu plusieurs fois mais Dumbledore me manquait de trop et il y a quelques petites choses qu'on m'ont tout de même dérangé.
Le premier pour la magie qu'il apporte, luxe détail et la vie scolaire qui est décrite. Le deuxième pour avoir arpenter Poudlard en cherchant le basilic, le troisième car Harry n'était plus enfin seul ! Son parrain venait d'apparaître et j'ai beaucoup aimé Remus Lupin. Le quatrième car on voyait des épreuves, j'aime beaucoup ce genre d'évènements. Le cinquième car les choses sérieuses commencent et malheureusement Sirius n'est plus. Le sixième est pas mal et marque la mort de Dumbledore. Et le septième marque la fin et bien sur le courage de tout un chacun.


Quel est le tome que j'ai moins aimé ?

Le sixième. J'ai trouvé que le titre était mal choisi. On parle peu du Prince de Sang-Mêlé je trouve et le prince en question nous est balancé comme ça en pleine figure, à la fin du livre. J'avoue que celui-là n'est pas mon préféré. Bon et la mort de Dumbledore, j'aimais bien ce personnage même si je comprend très bien qu'il ait dû mourir.


As-tu lu un autre livre en rapport au monde d'Harry Potter ? 

Hey bien oui ! J'étais tellement fan que pour attendre la sortie d'un prochain Harry Potter j'ai demandé à mes parents de m'acheter un livre traitant des créatures de l'univers. Je ne m'y suis pas vraiment plongé à fond, je ne le trouvais pas si passionnant que ça même si j'en ai lu la moitié.


Quel maison aimais-tu ou aurais-tu voulu faire parti ? 

J'aurais aimé être chez les Serdaigle ou les Gryffondor. Les Serdaigle pour leur couleur et leur qualité mise en avant et les Gryffondor pour leur courage et le symbole du lion (j'aime beaucoup cet animal).


Ton personnage préféré ? Détesté ? 

Préféré je dirai...En fait j'en ai plusieurs. Tout d'abord Sirius ! J'a-do-rais ! ce personnage. Je le trouvais incroyablement bien pensé, il se découvrait une fibre paternelle que j'aimais beaucoup envers Harry qui avait tant besoin d'une famille. C'était vraiment un personnage que j'appréciais, sa mort m'a beaucoup touché.
Après il y a aussi Hagrid. Il a toujours soutenu inconditionnellement ainsi que Dumbledore. Il s'est battu plus d'une fois, il est gentil, bourru, pas forcément le plus intelligent de la bande mais n'est pas si bête qu'on veuille le penser. C'est un grand ami qu'on rêve tous d'avoir un jour.
Enfin McGonagall. C'est une prof de génie avec un caractère sévère mais juste. Elle ne se laisse pas démonter mais j'ai adoré le personnage !

Celui que j'ai détesté... Il y en a plusieurs aussi mais celui qui arrive en tête de liste est Bellatrix. C'est une dingue en puissance qui fait flipper tout le monde à part Voldemort. Peut-être stupide mais très dangereuse !
Celui qui arrive après c'est Rogue. Désolée, malgré son histoire, je ne l'aime pas du tout, je le trouve méprisable et lâche. Même si c'est très courageux ce qu'il a fait pour se racheter, je n'arrive pas à apprécier le personnage. Six tomes pour le détester, je ne vais pas subitement me mettre à le prendre en pitié au septième tome même si je trouvais prévisible le coup du patronus de la biche et qu'il ait été incroyablement brave de faire ce qu'il a fait.
Arrive le troisième: Lucius Malefoy. Je n'aime pas beaucoup Drago mais il fait ça surtout pour sauver son père, il ne fait pas ça par pure méchanceté. Par contre Lucius est un être méprisable au possible, comme tout sang pur qui est hautain.


Ton moment préféré ? Le moment que tu as le moins aimé ?

Mon moment préféré....Pas facile de choisir, il y en a eu un tas. Là comme ça j'en ai deux qui me viennent en tête. La première est dans la Coupe de Feu, quand c'est l'épreuve du lac. J'aime beaucoup l'eau et j'adore les sensations qui s'y dégagent. Mettez un peu de magie dans tout ça et voilà cette épreuve ! J'ai beaucoup aimé ! Et le deuxième consiste à la préparation de Poudlard à la guerre face aux Mangemorts. Ce dôme, les statues, les plantes, les sortilèges...C'étaitu ne bataille très bien détaillée, expliquée et décrite ! J'ai adoré malgré les pertes douloureuses.

Un moment que je n'ai pas aimé... Cash c'est la mort de Dobby. J'étais en pleurs en lisant le livre la première fois. Même si je voyais Dobby comme un être gênant au départ, il était attachant et j'ai toujours apprécié sa loyauté envers Harry. Sa mort a été limite choquante. Bon, ça n'est pas un moment que je n'ai pas aimé mais plutôt qui m'a rendu triste.
Non le moment que je n'ai pas aimé c'était la mort de Dumbledore et le moment où Rogue balance que c'est lui le Prince de Sang-Mêlé. A ce moment-là de l'histoire on s'en fout complètement qu'il soit ou pas le prince en question. La ruse a certes marché, je pensais Rogue être un traître alors que non mais je n'ai pas apprécié pour autant. Je trouvais ça un peu trop orchestré. Dommage.


La matière que je préfère ? 

Je suis indécise entre sortilège et métamorphose. Pourquoi je ne sais pas trop, ça m'attire simplement le plus. Peut-être parce qu'Harry n'était pas trop à fond là-dessus contrairement à Hermione ? Je n'en sais rien mais j'aurais aimé voir un peu plus ces deux matières ! ^^



Voilà je pense avoir fait le tour. Je ne savais pas comment parler de tout ça sans me mélanger les pinceaux alors j'ai mis ça sous forme de questionnaire, ce qui m'a permis de me recentrer un peu plus. Harry Potter était et est une institution et c'est un univers dans lequel je me replonge volontiers de temps à autre.

Et vous dans tout ça ? Avez-vous aimé Harry Potter ? Soumettez-vous au questionnaire si vous le désirez ! Je serai vraiment ravie de voir vos réponses dans les commentaires !

R.I.P Alan Rickman

vendredi 15 janvier 2016

Chronique classique: Au bonheur des dames de Zola

Bonjour mes choux et oui, pour aujourd'hui j'ai décidé de parler d'un livre du fameux et inaccessible Emile Zola ! Je l'avais acheté lors de mes études et je répugnais un peu à m'y mettre car j'avais aussi les éternelles réticences. Pourtant il fallait bien et je l'ai ouvert. Curieusement j'ai adoré ! C'est le seul de la "série" les Rougon-Macquart que j'ai pu lire, je compte bien lire le reste un jour mais en attendant je vais vous parler de celui-ci.


Au bonheur des dames de Emile Zola


Résumé: 

Fin du XIXème siècle, les grands magasins parisiens révolutionnent le commerce. Denise Baudu, venue de sa province, en découvre l'univers turbulent. Vendeuse, elle monte en grade sous les ordres du directeur d'un de ces établissements, Octave Mouret. Relation singulière, puisque la jeune femme convertira finalement le cynique séducteur aux valeur de l'amour...


Mes impressions:

Aaaah Zola, terreur des élèves ! Je ne vais pas vous mentir dès le début: on a toujours une tonne de descriptions. Mais je les trouvais moins longues que dans d'autres romans et un peu plus attractive... Un peu hein, faut pas se mentir, une tonne de descriptions pour un étal, ce n'est pas ma tasse de thé non plus !
Pourquoi ce livre m'a plu malgré ses éternelles descriptions ? L'histoire ! Je ne la trouvais pas sans intérêt. Je ne m'attendais pas à grand chose en commençant ce livre et pourtant je l'ai fini en deux jours. On voit une jeune femme débarquer de sa province natale pour découvrir la ville, tout découvrir: la ville, ses codes sociaux, son langage... Ca change un peu des histoires qui se passent soit à la campagne soit en ville. Là on a un mélange subtil des deux. Elle a aussi des motivations pour la faire avancer, on la voit travailler dur, s'adapter malgré les obstacles. Puis bien sur on la voit tomber amoureuse. C'est une romance qui ne m'a pas fait soupirer d'ennui, je l'ai même trouvé distrayante ! Ca apportait un petit plus que j'ai beaucoup aimé.

Au final le style de Zola ne m'a pas dérangé. Certes avoir des listes de différents tissus et avoir le nombre exact de chaque étoffe ou habit, que ça soit du blanc ou des foulards, des mouchoirs ou de morceaux de tissus, j'ai apprécié. Peut-être parce que je ne connaissais pas autant de variété de tissus ? Ou bien est-ce parce que j'ai trouvé ça un peu marrant, je pouvais bien me représenter l'intérieur et l'extérieur du magasin en question, comment il s'est agrandi. Car on voit aussi le magasin s'étendre ! C'est aussi ça que j'ai apprécié. Ca ne tournait pas qu'autour des sentiments de Denise mais aussi de l'étendue du commerce et de l'impact qu'il a sur le public parisien.

Je ne pensais pas qu'un livre de Zola allait autant me réjouir à le lire et je le conseille vivement si les passages listés ne vous font pas peur ! Au "pire" vous pourrez les sauter, ça n'est pas forcément cela qui gêne (au bout d'un moment on s'en fiche un peu de ce qu'il y a sur l'étagère).

mardi 12 janvier 2016

Chronique: Valisar tome 1 de Fiona McIntosh

Bonsoir mes choux ! Comme annoncé, ce soir vous aurez droit à la chronique de la trilogie Valisar, le tome 1 pour le moment. Mine de rien j'ai plus à dire que ce que je pensais au départ !

Valisar, tome 1 de Fiona McIntosh


Résumé:

A la tête d'une terrifiante armée de mercenaires et de renégats, Loethar a déjà conquis deux nations, ne laissant dans son sillage que dévastation et vies brisées. Il convoite maintenant le royaume de Penraven. Mais, cette fois, le tyran veut davantage qu'une couronne, il rêve d'empire. S'il veut renverser le roi Brennus de Penraven, neuvième de la lignée des Valisar, c'est parce qu'il possède le pouvoir de soumettre entièrement les gens à sa volonté: un don sinistre que possèdent tous les héritiers valisars. Si Loethar s'imprègne de la magie de ces êtres d'exception, nul ne pourra plus l'arrêter.


Mes impressions: 

Par où commencer ? J'ai tant de choses à dire et tout est tellement compliqué que ça n'est pas simple à donner un avis pour ceux qui ne l'ont pas lu. Essayons de commencer par le style de l'auteur: en soi je le trouve plutôt sympa. Pas trop trash vu ce qui se passe, je m'attendais à quelque chose de bien différent (quoi ? Je l'ignore). Pourtant c'est une écriture simple et omnisciente, donc rien de bien nouveau sous ce soleil.

Parlons de l'histoire, là j'ai de quoi dire. Elle est incroyablement compliquée ! Je ne vais pas m'en plaindre, j'aime bien ce genre d'imbrication même si là je trouve qu'il y en a légèrement de trop. La lignée des Valisar et l'empreinte qu'elle a laissé pour moi n'est pas nouvelle mais j'aime ce genre de famille noble. Cependant, et ce qui rend les Valisar si intéressants à mes yeux, la lignée n'est pas épargnée par les défaut. Ils sont même jetés au visage du survivant de la famille, ce qui n'est pas chouette au vu de ce qu'il se passe. Ce qu'il se passe me direz-vous ? Un bain de sang, un massacre. Si bien que même moi j'en ai eu la nausée. Je ne plaisante pas, j'ai vraiment eu la nausée ! J'apprécie qu'il y ait des barbares dans une histoire, surtout aussi bien décrit que dans celles-ci. Habituellement ils fades et sont les idiots. Là on a affaire à un ennemi très intelligent. Voire trop même ! Bon i la été aidé pour un ou deux trucs, mais cet homme est beaucoup trop intelligent je trouve. Et surtout lui et son peuple (si on peut dire ça) sont sanguinaires. Il y a du sang et de l'action mais dans ce premier livre il n'y a QUE ça. Si bien que je me suis demandée si l'auteure n'est pas une psychopathe en puissance à la base.
Je sais apprécié la barbarie et les extrêmes quand ils sont bien décrits et utilisé avec parcimonie. Ca change, on n'a pas l'impression d'avoir un récit prude. Là c'est tout le contraire même si c'est bien décrit. En fait c'est ce qui me dérange. C'est TROP bien décrit, spécialement des actes si barbares et cannibales que ça m'a soulevé le coeur et m'a donné l'envie de fermer plusieurs fois le bouquin pour oublier le passage lu. Un peu c'est bien, ça met de l'originalité, beaucoup ça écoeure et ça met mal à l'aise le lecteur qui a l'impression de lire "Le cannibalisme et la barbarie pour les nuls".
Autre chose qui m'a ennuyé alors qu'habituellement j'apprécie: les secrets. On va de secrets en secrets, si bien que ça en devient presque grotesque à la fin. On découvre un secret qui nous dit "y a un autre secret là-bas !". En gros c'est une chasse aux trésors des secrets. Le moyens de se cacher pour un prince est un secret, ça ok. Par contre de sortir, c'est un autre secret. De ce que peut présenter le serpent sur la garde d'une épée, c'est un secret....Ca c'est inutile et débile. Donc voilà c'est de secret en secret, je pourrais presque dire littéralement parlant. Si bien que ça m'a épuisé.

Ensuite continuons vers les personnages. Il y a en a beaucoup que j'apprécie, même le méchant de l'histoire, enfin d'une autre façon. Bien sur il y a des pimbêches que je ne peux pas supporter puis des personnages comme Freath qui me font mal. J'ADORE Freath. C'est un homme courageux qui doit voir, dire et faire des choses inouïes pour sauver le prince héritier même s'il ne sait absolument pas ce qu'il devient. Cet homme a tout mon respect (oui je sais, il n'existe pas mais voilà ! Il est génial !). Cependant c'est en voulant vous dépeindre grossièrement les personnages que je me suis rendue compte d'une chose: les caractères changent tous et assez vite et surtout ils sont trop exagérés. Je m'explique !
Loethar est peint, au tout début, comme un homme sans pitié, un guerrier féroce et sanguinaire, bref une vraie brute. Sanguinaire il l'est mais curieusement beaucoup plus implicite et il nous est dépeint par la suite comme un homme raffiné avide de pouvoir (magique surtout) certes mais presque pacifique. Après pour lui je laisse le doute, au début nous le voyons comme le grand Ennemi avec un grand E (même s'il l'est toujours) donc à travers le camp des vaincus. Forcément par après on le voit réellement.
Maintenant j'attaque une incohérence malgré mon admiration pour le personnage: Freath. Il servait la reine et ses dirigeants savaient pertinemment que le royaume tomberait. La reine et le roi lui demande donc de se faire passer pour un traître et d'arriver à avoir les faveurs de l'ennemi. Jusque là, pas de problème. Il y arrive au début malgré ce qui se passe avec le roi, bon, pas trop de problème. Par contre il a affaire à Loethar, c'est-à-dire, un homme très -voire trop- intelligent. Ils ne se connaissent pas du tout et pourtant Freath arrive bien devant lui à tenir la route. Que ce soit dans les expressions, dans le ton de la voix. D'ailleurs ce sont des faits qui sont remarqués dans le récit. Freath lui-même ou Loethar sont surpris de voir ce qu'il arrive à faire ou à dire et avec quel aplomb.

...MAIS C'EST UNE AIDE ! Ok il a toujours garder son sang-froid....EN TEMPS DE PAIX !

Je trouve que malgré tout c'est trop exagéré le caractère pourtant fabuleux du personnage. Pareil pour Loethar qui est exagérément intelligent alors qu'il vient d'une tribu.
Autre personne dont j'ai évoqué l'existence: Leonel, le prince héritier. C'est une garçon de 12 ans qui a vu l'effondrement de son royaume, de son monde et la mort de ses parents et tout ça en deux-trois jours  de temps. C'est aussi un gamin qui trouve le courage de dire "C'est bon, je me vengerai plus tard, je le promet !" alors qu'il avoue que son père le mettait au courant des affaires royales depuis peu. C'est un gamin de 12 ans et même si je comprend que c'est un ado et donc qu'il est très en colère, qu'il ressente de la haine et de la sauvagerie à vouloir tuer le méchant de l'histoire, il n'en reste pas moins un enfant de 12 ans qui a à peine été mis au courant de certains secrets d'état et qui n'en mesurait pas l'importance jusque là. Okay, il est mature, ça arrive, ce n'est pas rare mais il est TROP mature. Surtout qu'il n'est pas seul, il est accompagné et protégé par Gavriel De Vis. Ce dernier est censé consacrer sa vie à Léonel pour le maintenir en vie jusqu'à ce qu'il devienne un homme. On nous peint au départ un jeune homme mature, qui sait s'amuser mais qui est fort et sait se battre tout ça avec un louche de courage par-dessus. Et pourtant il se fait marcher sur les pieds par un gamin de 12 ans qui a vu ses parents mourir devant lui. Certes il obéit à son prince mais au final il ne prend pas grand chose comme décision et il n'est là que pour jouer les armoires à glace (même s'il n'est pas taillé comme l'une d'entre elle et qu'il a 17 ans). D'ailleurs je trouve que ce personnage ainsi que celui de Freath sont bien malmenés comparé à d'autres et qu'ils sont accusés de tout alors qu'ils font tout pour tout arranger. Un peu ça me va mais trop ça a tendance à m'énerver.


Ma note: 5/10. Je veux bien lire la suite car je suis tout de même intriguée par l'histoire, il y a de bons personnages également qui me donne envie de voir la suite des évènements. Par contre l'exagération des caractères et l'histoire qui s'oriente trop à l'extrême et au sang m'ont bien douché quant à mon enthousiasme de départ. Si vous n'aimez pas les tripes et les boyaux qui sortent des ventres ainsi de comment ressort un être humain du four, je ne vous conseille pas cette lecture.
Par contre si ça ne vous incommode pas trop et que vous adorez les rebondissements et les complications de tous les complots, secrets et intrigues, prenez-le, il est fait pour vous !


P-S: Je sens que certains ont pu se poser la question: Comment ça j'aime la barbarie ? Par là je n'entends pas que j'aime bien ça, ce sont des actes répugnants bien évidemment ! Juste que dans une histoire pareille quand c'est bien écrit et respecté, on n'a pas affaire à des "c'est une armée, ils sont bêtes, ils rasent tout et tuent tout le monde !". Là on a vraiment affaire à un général malade d'esprit qui a une raison pour aimer ça. Certes ce n'est pas le ca,s après ça reste tout de même des militaires et certains disent bien qu'ils n'aiment pas tuer pour autant. Juste que leurs peuples et coutumes sont différents et plus brutes, comme l'étendue des Plaines qu'exigent d'eux. Après il reste des sauvages finis qu'on trouve partout mais ce n'est pas le cas de tous les personnages brutes et c'est ça que j'ai apprécié. Il y a une raison bien définie et bien respectée.



J'espère que ça vous a plu ! Je sais que c'est assez négatif dans l'ensemble mais je ne peux pas dire que je sois sortie de cette lecture complètement ravie. Après il faut noter tout de même que c'est seulement le premier tome, je verrai au second l'évolution de l'histoire et des personnages.

samedi 9 janvier 2016

Chronique classique: David Copperfield de Dickens


Bonjour mes choix et désolée !! Je ne chercherai pas d'excuses, j'ai complètement oubliée de vous mettre la chronique hier ! La reprise a été dure comme tout le monde mais je ne pensais que je serai aussi fatiguée en fin de semaine. Bref, c'est impardonnable ! ...Et vive la régularité que je voulais instaurer <<'.... Bon, quoi qu'il en soit, je vais réparer mon erreur de suite !
GF Flammarion, en deux tomes.

David Copperfield de Charles Dickens


Résumé:

David Copperfield est un enfant sans père. Ce dernier est décédé six mois avant sa venu et il grandit entouré de sa mère et de leur bonne et nourrice Peggotty. C'était un enfant choyé et bien élevé jusqu'à ce que sa mère se remarie avec le sombre Mr Murdstone. La soeur de cet homme vient aussi s'établir dans le domicile de feu Mr Copperfield et la vie de David devient un enfer. Il se fait battre, il ne joue plus vraiment et sa mère tombe vite malade. Malgré tout il est envoyé dans une école barbare et arrive tout de même à se faire des amis. La vie aura une autre saveur tout en le voyant grandir.

Mon impression: 

Encore une fois mon envie de lire cet ouvrage vient d'un dessin animé. David Copperfield avait été adapté en dessin animé et les personnages étaient des animaux (David un chat, Mr Micawber un singe, etc). Bien des années après je suis retombée sur cette cassette et je me suis mise à rechercher l'oeuvre d'origine. Une fois trouvé et acheté, je n'ai pas attendu très longtemps pour m'y mettre. Dévorée de curiosité je voulais à tout prix les découvrir. Je n'ai pas été déçu de l'achat !
Effectivement David Copperfield est un livre à peine dépressif ! Le pauvre se fait maltraiter, tombe sur des personnes très étranges et malgré le malheur qui peut y avoir, il trouvera tout de même une solution à tout. 
Ce qui m'a surtout émerveillé c'est le passage du village au bord de mer. Je trouvais ces moments si vivants, je m'imaginais tellement bien le "bateau-maison" que j'avais hâte de tomber sur ces morceaux là de l'histoire. En parlant de ce que je préférais, j'adorais Mme Peggotty et Mlle Trotwood que je m'imaginais que trop bien ! Je les trouvais amusante et des femmes fortes en plus de ça ! Ce qui n'était pas tout à fait le cas à l'époque.

Dickens écrit à la première personne, ce qui donne des airs de biographie et on voit presque tout à travers les yeux de David. J'ai trouvé ça intéressant de lire les sentiments qu'il avait, ce qu'il pensait ou croyait penser alors que nous, lecteurs, voyions très bien qu'il se fourvoyait ou non. On est beaucoup plus pris par l'émotion et tout ce qui le touche peut nous toucher aussi. Ses inquiétudes, on les ressent et on doute avec lui, ses colères peuvent aussi nous enflammer et sa tristesse nous déprime. Surtout au début pour la tristesse !
L'histoire même est franchement intéressante, on y trouve l'Angleterre et l'Ecosse de l'époque avec les codes sociaux inhérent au temps. Le charme anglais opère aussi, c'est une autre vision des choses et donc une écriture différente d'après moi mais très rafraîchissante. Pas aussi lourde que du Hugo mais plus dense que du Dumas.

Je vous le conseille tout de même car c'est un très bon ouvrage où l'on plonge dans une autre époque et dans une autre partie du globe et même si cette fameuse partie n'est pas loin, on sent le dépaysement.

mardi 5 janvier 2016

Première chronique de 2016: Au sud de la frontière, à l'ouest du soleil

Bonsoir mes choux !!! Voici la première chronique de 2016 et comme vous vous en doutez, ça a un rapport avec l'article concernant le Japon. Après les fêtes j'ai voulu m'offrir un livre, même si à la base je voulais acheter la fin d'une série que mon adorable chéri m'avait offert à noel (enfin le début de la série !). N'ayant pas trouvé, par "désespoir" je me suis lancée dans la littérature nippone et quand je me suis dit que j'allais le lire vite pour vous en faire une chronique, j'ai fait l'article concernant cette autre passion.
J'ai fini le livre, il n'était pas très épais et il m'a pas mal intéressé.

Au sud de la frontière, à l'ouest du soleil de Haruki Murakami



Résumé:

Hajime est un homme accompli, père de famille et heureux propriétaire d'un club de jazz de Tokyo. Lorsqu'un beau jour son amour d'enfance, Shimamoto-san, surgit dans son bar. Les retrouvailles avec cette femme insaisissable, qui n'apparaît que les jours de pluie, plongent Hajime dans l'abîme d'une quête obsédante, contre la course du temps et des sentiments...


Mes impressions:

Ce n'est pas le premier livre que je lis de cet auteur, le premier étant Autobiographie d'un coureur de fond. C'est effectivement son autobiographie mais à travers le coureur de fond qu'il est, ce que j'ai trouvé tout à fait original. Outre cela je le connaissais pour être un des grands noms contemporains de la littérature japonaise. Du coup je me suis lancée et j'ai acheté son livre que je me suis empressée de lire. Je n'ai pas été déçue du voyage !
Je ne parle pas forcément par métaphore en disant cela, le bouquin m'ayant vraiment fait voyager et pour ces raisons: tout d'abord pour le style ! Le style japonais est particulier et je le trouve généralement rempli de poésie. Murakami ne fait pas exception à la règle et j'aime énormément l'ambiance "zen", tranquille qui s'en dégage. Il fait aussi voyager dans le sens où c'est un auteur japonais qui écrit le quotidien un peu bousculé par la vie d'un autre japonais. Toutes les habitudes sont purement nippones, la façon de travailler également (qui est déjà bien différente d'un emploi de bureau). De ce fait j'ai trouvé ça très intéressant à lire, espionnant presque le quotidien si différent du mien et pourtant que plusieurs millions de personnes effectuent.
Entrons dans la manière d'écrire: outre la forme, je veux parler du fond. C'est écrit à la première personne ou, en tout cas, c'est traduit ainsi, ça ne dérange pas mais je trouve que c'est un fait assez rare qui mérite d'être souligné. Le personnage principal est donc le narrateur de l'histoire et on le voit évoluer d'à peu près ses douze ans jusqu'à ses trente-sept ans. Bien sur il nous fait part des différents paliers de sa vie ainsi que ses expériences sexuelles.
Pourquoi je vous parle de ça ? Pour la simple et bonne raison que j'ai été très surprise ! Dans la vie de tous les jours et pour ceux qui s'intéressent aux coutumes du pays, ce n'est pas nouveau de voir les japonais hyper prude. Ils ne vont pas parler de sexe aussi ouvertement que les occidentaux même si les love hôtel, sex shop et compagnie sont présents et ancrés dans la vie japonaise. Ca fait partie intégrante de leur vie mais ils n'en parlent pas ouvertement. Ce paradoxe est si déroutant et je ne pensais pas du tout le retrouver dans le récit. C'était débile de ma part, en soi c'est bien normal qu'un ado parle de ses premières expériences sexuelles, c'est ce qui marque le plus. Je pense que je ne m'attendais pas à des mots aussi crus en fait. Ce n'était pas vulgaire mais cru. L'auteur ne tourne pas autour du pot, il utilise les mots simplement, je dirai "qu'il appelle un chat, un chat". De ce fait le récit touche beaucoup plus le lecteur et vu que ce qui arrive dans l'histoire, ça m'a quelque peu déprimé XD.
Est-ce encore une fois la traduction qui a un rôle à jouer dans ce style si particulier ? Ou bien est-ce tout simplement le style japonais, à la fois simple mais pleins de contradictions et de paradoxes ? Ou bien est-ce encore tout simplement le style de l'auteur ? Je l'ignore, je suis novice question littérature japonaise mais je lirai plusieurs autres auteurs pour me faire une idée.

Vous pourriez me dire "mais c'est tout ?" et bien oui...L'histoire est certes intéressante mais assez banale tout de même. Les déboires de la vie d'un homme japonais n'est pas forcément palpitant mais si vous voulez découvrir le quotidien et peut-être même les pensées d'un japonais légèrement atypique, je vous conseille vivement ce livre !

J'en viens au titre: dans le réciti l est énormément question de musique. Surtout de jazz et de musique classique. Ce titre évoque des paroles de chansons et les réflexions qu'ont pu faire le protagoniste et son amie d'enfance. C'est habilement mené et la discussion, surtout sur "à l'ouest du soleil" est belle à entendre et ça explique beaucoup de choses pour la fin du livre !



Ma note: 7/10. J'aime beaucoup même si le style simple de l'auteur peut surprendre et parfois désagréablement, comme si on était un intrus dans la vie privée de quelqu'un d'autre. Outre cette sensation de malaise et l'absence de descriptions physiquement parfois le bienvenue, c'est un bon livre qui met en avant les différentes expériences de la vie d'un japonais avec un quotidien qui est totalement différent du nôtre, nous occidentaux que nous sommes.

lundi 4 janvier 2016

Premier article de 2016 ! Les bonnes résolutions !


Bonne année 2016 mes choux !! Bonne santé également ! J'espère que les fêtes se sont bien passées, que vous en avez profité un max et que l'année qui vient vous réserve de belles surprises ainsi que de belles aventures livresques !

Comme beaucoup de blogueuses et de blogueurs, je vais un peu parler des bonnes résolutions que j'ai prise, spécialement celles qui touchent le blog.

J'ai énormément de passion, je veux faire et mettre en place énormément de choses et ce n'est pas si simple d'organiser tout ça ! Pour ce qui est du blog, pour le moment le rythme me convient, je peux facilement le tenir, surtout maintenant que les fêtes sont passées. Du coup pas de changement d'horizon de ce côté.
Je compte mettre une PAL, que vous pourrez consulter et n'hésitez pas à me conseiller des livres que je mettrais sûrement dedans, je serais ravie d'apporter de l'eau à mon moulin spécial bouquin !

Comme beaucoup de chroniqueurs et de chroniqueuses, c'est la saison des challenges. Je ne suis pas une experte vu que je viens à peine de me mettre sur la blogosphère et qu'ils me restent énormément à apprendre là-dessus mais je vais essayer d'en avoir également. Ayant un emploi du temps qui se charge assez vite, j'ai trouvé que le principe de Mini-Challenge des Petits Mots de Saefiel était génial et je compte l'adopter en changeant quelques petites choses ici ou là pour adapter à ce que j'ai chez moi. L'article le concernant viendra pendant la semaine je pense ^^.

Ce sont surtout les plus "gros" changements que je compte faire pour le moment. Bien sûr je ferai en sorte d'être beaucoup plus présente et réactive, d'aller commenter les blogs des copines, ce que je n'ai pas eu vraiment le temps de faire et de découvrir et élargir mes horizons de lecture !

J'espère que je tiendrais tout ce que je veux faire, pour le blog, ce n'est pas encore compliqué, je n'en suis qu'au début et pour le moment, avec le reste des résolutions, ça va très bien. Des nouveautés émergeront plus tard dans l'année, bien entendu, mais pour le moment elles n'ont pas fait jour dans mon esprit ! Si vous avez des idées et des envies n'hésitez pas à m'en parler, ce blog est avant tout un échange et vous devez certainement avoir pleiiiins de bonnes idées auxquelles je n'aurai jamais pensé !

Pleins de bisous à vous mes choux et prenez soin de vous !