vendredi 15 janvier 2016

Chronique classique: Au bonheur des dames de Zola

Bonjour mes choux et oui, pour aujourd'hui j'ai décidé de parler d'un livre du fameux et inaccessible Emile Zola ! Je l'avais acheté lors de mes études et je répugnais un peu à m'y mettre car j'avais aussi les éternelles réticences. Pourtant il fallait bien et je l'ai ouvert. Curieusement j'ai adoré ! C'est le seul de la "série" les Rougon-Macquart que j'ai pu lire, je compte bien lire le reste un jour mais en attendant je vais vous parler de celui-ci.


Au bonheur des dames de Emile Zola


Résumé: 

Fin du XIXème siècle, les grands magasins parisiens révolutionnent le commerce. Denise Baudu, venue de sa province, en découvre l'univers turbulent. Vendeuse, elle monte en grade sous les ordres du directeur d'un de ces établissements, Octave Mouret. Relation singulière, puisque la jeune femme convertira finalement le cynique séducteur aux valeur de l'amour...


Mes impressions:

Aaaah Zola, terreur des élèves ! Je ne vais pas vous mentir dès le début: on a toujours une tonne de descriptions. Mais je les trouvais moins longues que dans d'autres romans et un peu plus attractive... Un peu hein, faut pas se mentir, une tonne de descriptions pour un étal, ce n'est pas ma tasse de thé non plus !
Pourquoi ce livre m'a plu malgré ses éternelles descriptions ? L'histoire ! Je ne la trouvais pas sans intérêt. Je ne m'attendais pas à grand chose en commençant ce livre et pourtant je l'ai fini en deux jours. On voit une jeune femme débarquer de sa province natale pour découvrir la ville, tout découvrir: la ville, ses codes sociaux, son langage... Ca change un peu des histoires qui se passent soit à la campagne soit en ville. Là on a un mélange subtil des deux. Elle a aussi des motivations pour la faire avancer, on la voit travailler dur, s'adapter malgré les obstacles. Puis bien sur on la voit tomber amoureuse. C'est une romance qui ne m'a pas fait soupirer d'ennui, je l'ai même trouvé distrayante ! Ca apportait un petit plus que j'ai beaucoup aimé.

Au final le style de Zola ne m'a pas dérangé. Certes avoir des listes de différents tissus et avoir le nombre exact de chaque étoffe ou habit, que ça soit du blanc ou des foulards, des mouchoirs ou de morceaux de tissus, j'ai apprécié. Peut-être parce que je ne connaissais pas autant de variété de tissus ? Ou bien est-ce parce que j'ai trouvé ça un peu marrant, je pouvais bien me représenter l'intérieur et l'extérieur du magasin en question, comment il s'est agrandi. Car on voit aussi le magasin s'étendre ! C'est aussi ça que j'ai apprécié. Ca ne tournait pas qu'autour des sentiments de Denise mais aussi de l'étendue du commerce et de l'impact qu'il a sur le public parisien.

Je ne pensais pas qu'un livre de Zola allait autant me réjouir à le lire et je le conseille vivement si les passages listés ne vous font pas peur ! Au "pire" vous pourrez les sauter, ça n'est pas forcément cela qui gêne (au bout d'un moment on s'en fiche un peu de ce qu'il y a sur l'étagère).

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