samedi 6 février 2016

Chronique classique: La petite fille de monsieur Linh

Bonjour mes choux, désolée du retard encore une fois ! La vie n'est décidément pas cool avec nous en ce début d'année 2016 mais bon, je peux faire tout de même une chronique !

J'avoue avoir réfléchi plutôt longtemps sur ce que j'allais vous faire découvrir. J'ai des idées, un tas mais cela nécessite pas mal de préparation, je ne pouvais donc rien faire de "vite fait" pour ce vendredi-ci. Cependant, en fouillant dans ma bibliothèque de classique, j'ai remarqué que je n'ai pas parlé de livre qui m'a énormément plu au collège. Il est fin, il est tout simple mais j'avais énormément apprécié ! (forcément, ça me changeait de Zola ! Faut dire ce qui est, Zola c'est peut-être cool ou pas mais ça reste une lecture lourde !) Donc c'est parti !


La petite fille de monsieur Linh de Philippe Claudel



Le résumé:

C'est un vieil homme debout à l'arrière d'un bateau. Il serre dans ses bras une valise légère et un nouveau-né, plus léger encore que la valise. Le vieil homme se nomme Monsieur Linh. Il est seul désormais à savoir qu'il s'appelle ainsi. Débout à la poupe du bateau il voit s'éloigner son pays, celui de ses ancêtres et de ses morts, tandis que dans ses bras l'enfant dort. Le pays s'éloigne, devient infiniment petit, et Monsieur Linh le regarde disparaître à l'horizon, pendant des heures, malgré le vent qui souffle et le chahute comme une marionnette.


Mes impressions: 

Oh mon dieu, que ce livre est beau ! Il est plein de poésie mais surtout de douceur ! On a affaire à un homme, un vieil homme, brisé par la guerre, contraint de fuir son pays et qui va se découvrir un nouveau foyer. Il va se faire un ami malgré la barrière de la langue, il l'aime beaucoup cet ami, il lui est cher, le seul point d'encrage qu'il a dans ce nouvel univers.
Il a avec lui une petit fille qui est si calme, si gentille, qu'on se demande comment cela peut être possible que ce soit un être humain !

Philippe Claudel emploie un langage si simple mais utilise les bons mots, placé là où il faut. On est touché par ces sentiments si simplement décrits, on compatis au déracinement de Monsieur Linh. Il change de foyer, va dans un hôpital psychiatrique. Le point est qu'on ne sait pas exactement, on devine en même temps que le personnage car chez lui ce n'est pas pareil, il ne connaît pas certaines choses. Alors on devine et on comprend. Et quand on comprend, on est triste, tellement triste pour ce vieux monsieur ! C'est un livre, qui à l'époque, m'avait déjà touché. En le relisant rapidement, il m'a touché autant qu'avant. C'est triste, c'est beau et je ne pourrais jamais vraiment le mettre dans une catégorie classique tellement son histoire et son écriture sont différentes des livres classiques basiques !

Je vous le conseille car c'est un grand changement en dépit de la catégorisation dont il fait preuve.




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