mardi 5 avril 2016

Chronique: Ecoute le chant du vent de Murakami

Hello mes choux ! J'ai fini pour vous (et pour moi cela va sans dire) le premier texte d'Haruki Murakami. Est en vente ces derniers ses deux premiers textes qui sont réunis dans un seul livre. Très intriguée parce que je me demandais comment étaient les débuts de l'auteur et le titre qui me faisait franchement envie...Je me suis ruée dessus comme une furie ^^'. Bien, maintenant, l'heure de la chronique !



Ecoute le chant du vent d'Haruki Murakami



Le résumé:

J’écrivais toujours sur la table de la cuisine, tard dans la nuit, jusqu’au petit matin. C’est la raison pour laquelle je nomme ces deux romans « écrits sur la table de la cuisine ». Avec beaucoup d’amour et une certaine gêne…
Pour rien au monde je ne voudrais les changer. Un peu comme de très vieux amis. Peut-être que je ne les rencontrerai plus, que je ne leur parlerai plus, mais il est certain que jamais je ne les oublierai. Ils sont précieux pour moi, irremplaçables. Ils m’encouragent, me réchauffent le cœur

Mes impressions:

Comment vous dire ? J'ai beaucoup aimé ce que j'ai lu même si c'est pas mal décousu. Il n'y a pas vraiment de fil rouge mis à part la vie du personnage principal et ce qu'il perçoit (donc on a un chapitre sur ce que dit un présentateur radio. Ca ne sert à rien mais voilà). On a un personnage un peu étrange, il y a des moments où ce qu'il dit ou pense est très mystérieux et c'est très subjectif. Une vision des choses que l'on ne comprend pas ou que l'on a du mal à percevoir. Mine de rien c'est un texte qui fait réfléchir sur certains points de la vie mais tout en douceur et on ne met pas des plombes avant d'arriver à notre conclusion.

Ce que j'aime chez cet auteur et même chez les japonais en particulier c'est la douceur justement dont ils font preuve et les sensations décrites. Ils sont extrêmement sensibles et j'adore ça ! Ce texte est bourré de descriptions sensorielles ! Notamment le vent qui revient énormément (forcément vu le titre !).

Ce que j'ai apprécié aussi c'est les descriptions du décor. Il n'y avait pas de nom particulier pour cette ville portuaire mais j'arrivais sans peine à me l'imaginer. En fait j'arrivais à m'imaginer tout ce qui était écrit, les descriptions étant simples, précises et hautes en couleur. On voit bien que Murakami avait commencé à trouver une partie de son style.

Je ne me suis pas éternisée sur les personnages alors qu'ils sont très intéressants également ! Même s'il n'y avait pas un personnage super creusé, ils sont tout de même intéressants, notamment par leur propre vision des choses et les détails ou les petites informations que l'on a sur leur vie. On voit les liens qui se forment, comment chacun réagit. Ce texte est très humain et au final il parle de liens sociaux et du rapport avec l'autre. Je l'ai trouvé très instructif, très reposant aussi car ça n'est pas un sujet qui est lourdement abordé. Tout est en douceur, on effleure seulement le sujet, on le clos rapidement et on passe à autre chose.


Voilà, je termine tout en douceur cette chronique ! La suite sera dans un autre article car je ne l'ai pas encore fini (mais ça ne saurait tarder).



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