dimanche 28 août 2016

Une petite mise au point

Bonsoir mes choux ! Désolée de ne pas avoir fait de chronique cette semaine mais j'ai des circonstances atténuantes. Techniquement parlant, j'ai une chronique prête mais j'ai décidé de ne pas la mettre. En début de semaine j'étais pas bien (pas vraiment malade mais j'ai choppé un virus), ce qui fait que je n'ai pas vraiment bougé de mon canapé.

Pas grave me direz-vous, j'avais encore vendredi pour poster quelque chose. Mais je n'ai rien mis. Pourtant je n'étais plus malade, j'avais du temps, alors pourquoi ? Et bien c'est simple, cet été j'ai commencé un roman classique. Comme j'adore l'été j'avais envie de lire quelque chose avec le thème de la mer et si possible un roman classique (ça faisait un petit moment que je n'en avais pas lu). Après avoir parcouru ma bibliothèque à la section classique mon choix s'est porté sur Robinson Crusoé, le fameux roman que la plupart des gens te disent "Oooooh, je l'ai lu quand j'étais jeune !". Me disant que ça serait un roman d'aventure, avec le thème de la mer, de la découverte, etc, je me suis dit "Chouette, ça va être sympa et même s'il semble un peu gros ça va vite se lire parce que les gens le lisaient quand ils étaient plus jeunes !".


Que j'étais naïve ! 


A l'heure où je vous écris, je ne l'ai toujours pas fini. C'est bien simple, à un moment j'ai fait une pause pour lire trois autres romans à la suite car je n'arrivais pas à avancer. J'ai fini la première partie (donc la moitié du livre), j'ai bien entamé la deuxième mais il est long et si c'est ça la découverte, ça me déçoit. Bref, voilà où j'en suis dans mes lectures. Comme je l'ai choisi pour cet été, je veux le terminer cet été (et vous en faire la chronique le plus vite possible pour passer à autre chose).

Du coup, vous vous en douterez, ça me ralentis pour mes autres lectures (qui sont très TRES nombreuses).
La semaine prochaine recommence l'école pour certains/nes et bien pour moi recommence le boulot. S'ajoutant tout le reste à côté, mon rythme sera diminué (ça m'énerve, j'avançais bien moi dans mes lectures...) voire interrompu pendant un moment, le temps de trouver un rythme qui convienne à ma vie et mes obligations/priorités.

Donc voilà mes choux, je voulais vous expliquer tout ça car j'aurai aimé finir Robinson Crusoé plus vite (ce que j'avais prévu d'ailleurs mais il est décidément super long !) pour pouvoir vous écrire plus tôt. J'essaierai mais je ne promets rien si ce n'est que j'y arriverai un jour ! ><

Sur ce, profitez du soleil et de ces derniers jours de vacances pour ceux et celles qui le peuvent ! Bonne lecture et à tout bientôt !

vendredi 19 août 2016

Chronique: Le Prince Ecorché

Coucou mes choux ! Que dire de ce livre ? Pour la petite histoire il était avec de nombreux grands auteurs où les formats poche ont des prix dérisoires. Comme la couverture me plaisait, que la 4ème de couverture me semblait prometteuse, j'ai enfin décidé de me le prendre ! (Ca doit faire 2 mois que je le vois...)




Le Prince Ecorché de Mark Lawrence



Résumé:

À treize ans il est le chef d’une bande de hors-la-loi sanguinaires.
Il a décidé qu’à quinze ans il serait roi. Le prince Jorg Ancrath a quitté le château de son enfance sans un regard en arrière, après qu’il fut contraint d’assister au massacre de sa mère et de son frère. Depuis ce jour il n’a plus rien à perdre. Il avance porté par sa fureur.
L’heure est venue de s’emparer de ce qui lui revient de droit. À la cour de son père l’attendent la traîtrise et la magie noire. Mais le jeune Jorg ne craint ni les vivants ni les morts. Animé d’une volonté farouche, il est prêt à affronter des ennemis dont il n’imagine même pas les pouvoirs.
Car tous ceux qui ont pris l’épée doivent périr par l’épée.



Mon avis:

Oui, j'ai trouvé ce résumé prometteur. Comme il avait 13 ans, je me suis tout simplement dit que ok, il était à la tête d'une bande hors-la-loi sanguinaires, mais du genre des ados ou des jeunes hommes. Pas des gens qui pouvaient le tuer juste en lui donnant un coup de poing dans les côtes !
Outre le fait que le personnage a un passé très sanglant, je n'arrive tout de même pas à expliquer sa "passion" pour le meurtre... Ok, c'est un enfant au moment des faits, ok il a soif de vengeance mais aucun ENFANT n'irait suivre des gens, irait les torturer à...DIX ANS ! A ce moment-là de l'histoire (c'est-à-dire au début...) je n'ai franchement pas apprécié le héros principal. Peut-être était-ce l'effet recherché de l'auteur ? Je ne sais pas...

Parce que, oui, mon plus gros problème ne vient pas du personnage principal même si ça n'est pas mal dans le genre, mais des intentions de l'auteur. Je m'explique. Tout le monde a pu lire des romans où l'auteur mélangeait plusieurs "genres". Par exemple un roman thriller mêlé à un roman historique. Un roman fantastique avec du space opera. Enfin voilà. Le tout c'est de savoir bien maîtrisé chaque genre pour bien les mélanger. Ben là c'est raté. J'ai l'impression de lire de la dark fantasy mêlé à un roman historique non avoué avec un peu de fantastique pour clore le tout. Tout ça tout en mélangeant mal. Autant vous dire que j'étais perdue.

Le style de l'auteur maintenant. Je le critiquerais certes mais je garde en tête une chose: c'est une traduction. L'auteur étant américain, la traduction a aussi peut-être été mal faite. Pourtant au vu de ce que j'ai lu, je pense que là où ça a bloqué était le style de l'auteur, pas l'histoire en elle-même (je reviendrais là-dessus après). Il est vulgaire, à la première personne et sans aucune "classe". Zut quoi, à la base c'est un ado et un prince ! D'accord il traîne avec des hors-la-loi mais il pense aussi en jurant comme un charretier ? Et encore ça serait insulter le charretier... C'est fluide, ça se lit tout seul mais le style ne m'a pas semblé génial, même pas forcément correct. Juste sans plus quoi.

Et maintenant je m'attaque à l'histoire. C'est bien simple, à la moitié du livre j'ai décidé d'aller voir sur Babelio les critiques qui y ont été faite. J'étais tellement découragé de lire un récit sans fil rouge avec des flash back franchement agaçants vu le garçon, que je voulais savoir si d'autres s'étaient autant ennuyé que moi. J'ai lu que la fin permettait de sauver le naufrage qu'était le roman. Quand j'ai enfin atteint la fin du livre, je cherchais désespérément ce fameux fil rouge si prometteur ! Je l'ai vu qu'à partir des deux derniers chapitres... Alors peut-être suis-je une mauvaise langue car la fin est un peu plus structuré que le début, ça je le concède mais concrètement parlant, c'est un roman qui est à la 1ère personne. Donc on suit les intentions du personnage principal. Intentions que le personnage principal n'a pas du tout pendant les 95% du livre.

On voit dans le résumé cette phrase: "Il a décidé qu'à quinze ans il serait roi.". Honnêtement, j'appelle ça de la publicité mensongère. Parce qu'il n'a rien décidé du tout et juste à la fin il nous sort ça. Je tiens à le dire car je m'attendais à un personnage principal torturé et à la place j'ai eu un gamin en colère. J'aurai aimé savoir un peu plus de ces fameux hors-la-loi, sauf qu'il n'y en a que quelques-uns qui reviennent régulièrement et deux seulement sont creusés.

Oh et une question pour ceux et celles qui l'ont peut-être lu: c'est qui sur la couverture ? Parce que clairement c'est un adulte. Alors je sais bien que le prince Jorg (mon dieu ce nom de personnage !) est adulte à partir de son 14ème anniversaire mais tout de même...

Ma note: 3/10. Au final je me suis ennuyée, le fil rouge était quasiment absent et je met cette note que pour les deux personnages secondaires que j'ai beaucoup aimé et qui étaient intéressants. Je ne sais pas si l'auteur avait fait à dessein un personnage principal destiné à se faire détester des lecteurs ou pas mais si ça ne l'est pas ben...Raté. Je ne le conseille pas particulièrement, je me demande tout de même si je vais lire la suite ou pas mais ça ne m'enchante pas.



lundi 15 août 2016

Chronique: Le Diable s'habille en Prada

Hey ho mes choux ! Comme vous le voyez, j'ai voulu un peu sortir de mes habitudes de lectures. Une amie m'ayant très fortement conseillé de lire ce livre, j'ai fini par enfin le faire. J'avais toujours voulu voir le film mais quand il y a également un livre, je préfère généralement lire le livre avant de regarder le film, pas vous ?
Bref, du coup je me suis lancée dans cette aventure !



Le Diable s'habille en Prada de Lauren WEISBERGER



Résumé:

Andrea n'en revient pas : même avec ses fringues dépareillées, elle l'a décroché, ce job de rêve. La jeune femme de vingt-trois ans va enfin intégrer la rédaction de Runway, prestigieux magazine de mode new-yorkais ! Et devenir l'assistante personnelle de la rédactrice en chef, la papesse du bon goût, la dénommée Miranda Priestly. Une chance inouïe pour Andrea : des milliers d'autres filles se damneraient pour être à sa place ! Mais derrière les strass et les paillettes de cette usine à rêves se cache un enfer peuplé de talons aiguilles et de langues de vipère. Leurs raisons de vivre ? Répondre à TOUTES les angoisses existentielles de la déesse Miranda. Justement, cette dernière vient de trouver une nouvelle victime de la mode : " An-dre-ââ "...


Mon avis:

Ne connaissant mais franchement rien à ce livre ou même le film (à part qu'il y a Meryl Streep et Anne Hathaway dedans....) je me suis vraiment demandée comment ça allait commencer tout ça ! On commence avec une héroïne fort sympathique je trouve, qui fait vraiment des efforts et pourtant elle n'a jamais une reconnaissance gratifiante de son travail à part par ses proches.
J'ai vraiment été aspiré par cette lecture, on voit toute l'horreur de travailler dans le monde de la mode et de la presse avec, pour majeure partie, des femmes comme collègues. (Et après on me demande pourquoi je préfère travailler avec des hommes <<'...) On découvre un univers brut, cruel ponctué de violence psychologique. Bien sur, l'héroïne a ses défauts mais on voit comment son travail la transforme, les peurs qui s'installent et combien toutes ses bonnes volontés peuvent être balayé.

Le "pire" c'est de se dire que, malheureusement, ça existe vraiment. C'est vraiment comme ça que ça fonctionne là-bas (ou en tout cas ça ne m'étonnerait pas que ce soit le cas), c'est vraiment sous-payé et tout ça se passe dans le monde réel. Ce que j'ai particulièrement aimé dans ce livre c'est le fait qu'il n'y ait pas de filtres. C'est cru, on a l'argot qui côtoie le monde mondain, les mots sont simples mais efficaces.

Il y a quelques phrases qui seront répétées mot pour mot et tout au long de l'histoire on voit l'impact que ces mots ont eu, la manière dont ils étaient vus au départ puis à la fin.

Pour le peu d'extrait que j'ai pu voir du film, je le trouvais vraiment sympa. Le livre l'est également !


Ma note: 8/10. C'est vraiment un petit bijou et je vous le conseille fortement ! Juste deux points de moins car par moment ça traînait un peu en longueur bien que ces descriptions soient nécessaires et faut dire que parfois j'avais envie de rentrer dans le bouquin pour en coller une à l'héroïne ou au Diable justement ! Un peu déçue car je m'attendais à un truc un peu plus...extraordinaire (Mais patate, tu voulais qu'il se passe quoi ? >.<) même si la fin est jouissive ! ^^




vendredi 12 août 2016

Chronique: Anthologie des Imaginales

Coucou mes choux ! Je me suis enfin décidée à commencer à lire mes achats des Imaginales (c'était pas trop tôt <<'...) ! Alors pour ceux qui se demandent: une anthologie des Imaginales ? Kécécé ?

Hey bien c'est un recueil de nouvelles, chacune écrite par un auteur différent et leur point commun est le thème. Ce dernier représente aussi les animations que l'on croise aux Imaginales (salon du livre fantasy/fantastique/SF pour ceux et celles qui ne savent pas). Souvent ça prend deux thèmes qui s'opposent (je dis souvent car Barde et Sirène, je ne vois pas où ça s'oppose...Et il était trop bien !). Cette année c'était Fées et Automates, et grâce à "automate" l'ambiance était pas mal steampunk. Bon perso je n'aime pas le steampunk, mais les costumes étaient super chouettes !





                                        Fées et Automates
                                                       Anthologie des Imaginales 2016



Mon avis:

Je ne m'attendais pas à ça ! En fait je pensais que je n'allais pas aimé, à cause du côté trop steampunk mais au final j'ai bien apprécié ma lecture ! Bien sûr il y a des nouvelles qui m'ont plu plus que d'autres ! Je ne mettrais pas dans le top 3 des anthologies que je préfère mais il n'est pas dans les mauvais non plus !

L'ambiance n'était pas trop steampunk justement, c'est peut-être pour ça que j'ai apprécié... Bref, comme ce n'est pas la première anthologie que je lis, il y a des auteurs que j'ai déjà pu lire et donc je sais d'avance si ça va plus ou moins me plaire.

Je dis ceci car il y a 2 auteurs avec qui j'ai vraiment du mal quand je les lis. Le plus souvent je n'aime pas. Le premier auteur est Mr Jaworski. Je n'aime absolument pas ce qu'il écrit ! Ce n'est pas dans un style que j'apprécie, je ne trouve pas un minimum de poésie dans ses nouvelles, je n'adhère pas aux mondes qu'il nous laisse découvrir... Voilà, c'est un auteur que je n'apprécie pas (et c'est dommage car le monsieur a fait tout pleins de choses et est connu dans le milieu).
Le deuxième auteur, qui est plutôt auteurE est Mme Charlotte Bousquet. Je n'aime pas non plus généralement ses nouvelles. Autant son style, je l'apprécie, il est fluide et simple, autant le twist à la fin de ses nouvelles dévoile le côté méga-gore de toute l'histoire ! On s'en doute un peu, on a déjà des visions d'horreur quand on lit ses nouvelles mais la fin est toujours apte à me rendre verdâtre. Et pourtant j'ai déjà lu des horreurs, mais elle, je ne sais pas, c'est un "don" qu'elle a. Les histoires d'horreur ce n'est franchement pas mon truc, du coup ça passe mal.

Petit point important: j'ai cité ces deux auteurs car je n'apprécie pas ce qu'ils écrivent mais je ne dis pas que vous n'aimerez pas ! Ce n'est que mon avis, ils sont connus dans le milieu, ce sont de bons auteurs ! Juste moi qui n'adhère pas (non parce que je veux pas de quiproquo hein ! ^^).

Cette année il n'y avait pas Mr Jaworski mais il y avait Charlotte Bousquet. Quand je suis arrivée à sa nouvelle j'avais un peu peur de ce que j'allais y trouver. Bizarrement, elle ne m'a pas rendue verdâtre. Elle était horrible, ça c'est clair et on pouvait retrouver le twist final gore mais curieusement ça ne m'a pas semblé particulièrement cruellement gore. Ca avait le même niveau de mort et d'horrible que d'autres nouvelles.
Car oui, il faut s'attendre à des nouvelles absolument atroces !

Ce que j'adore avec les anthologies c'est qu'elle me permette de découvrir des auteurs ! Pour ici je parlerai de deux auteurs qui font sensations cette année: Cindy Van Wilder et Nabil Ouali. J'ai beaucoup aimé leur texte, j'ai bien aimé leur style également et du coup je pense me lancer à l'assaut de leurs livres quand je le pourrais !

Mention spéciale de ma part pour Pierre Bordage: j'adore les nouvelles qu'il écrit, j'en suis fan !

Je ne sais pas si je suis la seule mais pour une nouvelle, je cherche encore la fée... Alors j'ai certainement dû mal comprendre mais vraiment, je n'ai pas trouvé une trace de fée Oo. J'ai bien aimé la nouvelle hein, faut pas croire mais à la fin je me suis dit "Elle est où la fée ?". (Titre de la nouvelle: Son dernier coup d'échec; les auteurs: Jean-Claude Dunyach et Mike Resnick)


Au final de tout ceci je vous conseille vivement de lire l'anthologie pour ceux et celles qui l'ont ! Il est sympa, même si ce n'est clairement pas mon préféré.



lundi 8 août 2016

Chronique: La Dénonciation de Bandi

Bonjour mes choux !Aujourd'hui cet article est consacré à un sujet qui m'intrigue beaucoup. Il y a un moment une amie m'a offert un livre écrit par une famille qui a vécu pendant un an en Corée du Nord (évidemment, pour leur sécurité nous ne savons pas leur réel nom et prénoms). C'était vraiment intéressant de voir comment le peu d'étrangers étaient traités là-bas. Il y a quelques mois maintenant un autre livre parlant de la Corée du Nord est paru.
L'auteur est nord coréen, il vit encore là-bas et fait passer ses textes en douce. Il veut dénoncer ce qu'il se passe dans son pays et c'est réellement effrayant. J'ai lu ce livre et je l'ai beaucoup apprécié. Il me semblait important d'en faire une chronique car le ou les sujets abordés ne sont pas inventés. Ils sont réels, malheureusement.




                                                   La Dénonciation de BANDI



Résumé:

Bandi, qui signifie « Luciole », est le pseudonyme d'un écrivain qui vit en Corée du Nord. Après bien des péripéties, dissimulés dans des livres de propagande communiste, ses manuscrits ont franchi la frontière interdite pour être publiés en Corée du Sud. Mais pas leur auteur. Bandi a choisi de rester, lui qui se veut le porte-parole de ses concitoyens réduits au silence. Ses récits où s'expriment son émotion et sa révolte dévoilent le quotidien de gens ordinaires dans une société où règnent la faim, l'arbitraire, la persécution et le mensonge, mais aussi l'entraide, la solidarité, et l'espoir, chez ceux qui souffrent.

Des récits d'une grande humanité, et l'oeuvre d'un authentique écrivain.

"Je vis en Corée du Nord depuis cinquante ans,
Comme un automate qui parle,
Comme un homme attelé à un joug.
J'ai écrit ces histoires,
Poussé non par le talent,
Mais par l'indignation,
Et je ne me suis pas servi d'une plume et d'encre,
Mais de mes os et de mes larmes de sang."



Mon avis:

J'ai adoré ce bouquin et j'ai été horrifié à certains moments. La pression que ressente ces gens est juste inhumaine. Oh ils peuvent bouger, mais pas comme ils veulent, pas où ils veulent, ils ne choisissent pas forcément où ils vont travailler et s'établir dans la vie non plus. Dans ce livre il y a sept nouvelles, toutes marquantes à leur façon, ayant différent point de vue. Parfois c'est une nouvelle concernant le "bas peuple", d'autres concernant les personnes privilégiées et qui jouissent d'un peu plus de liberté que les autres.

Ce livre porte très bien son nom, car c'est vraiment ça: une dénonciation. Ces pauvres gens n'ont pas de terres cultivables ou très peu, leur matériel est obsolète, l'électricité est précaire et il n'est pas rare qu'il y ait plus d'une coupure d'électricité dans une semaine et ne parlons même pas des coupure d'eau... Tout est surveillé, tout est comptabilisé et le moindre faux pas, même si les hommes n'y sont pour rien, même si c'est à cause d'un caprice de la nature, est très très cher payé.

Les promesses ne sont rien, des gens risquent leur vie pour en sauver d'autre, un fils ne peut pas aller voir sa mère malade... Cela fait relativiser il faut dire.

J'en viens au style de l'auteur. J'ignore s'il a une marque particulière car c'est traduit, peut-être que le travail de traduction a effacé une note particulière de l'auteur mais en tout cas il est fluide et se laisse bien lire. C'est avec des mots simples que sont abordés des thèmes d'une grande souffrance ou d'une grande horreur.


Ma note: 10/10. Outre le fait que j'ai vraiment aimé l'ouvrage car il est brut et non mensonger, je lui met cette note surtout parce que l'auteur a réussi à lancer un cri de détresse au détriment de sa propre vie. S'il venait à être arrêté, il serait condamné à mort et fusillé. Cet homme est un héros dans son genre. Après je n'ai relevé aucune chose qui m'aurait déplu, que ce soit dans le style, dans la formulation de phrase ou dans les sujets abordés.



Je sais que je brandis bien haut ce livre alors que certains ne le trouveraient pas aussi formidable que je l'ai trouvé mais il me semble important de mettre l'accent sur ce genre de choses et peu importe l'origine de l'auteur. Je m'intéresse plus particulièrement à l'Asie, du coup il me semblait plus naturel d'en parler. Mais qui sait, peut-être lirais-je d'autres dénonciation d'autres horizons ?


Malgré la chronique et le message absolument déprimant, n'oubliez pas de vivre pour autant ! Vivez, aimez et profitez ! Passez une bonne journée mes choux et bonne lecture !