samedi 19 novembre 2016

Chronique classique: Les Contes de Grimm

Hello frisquet mes choux ! N'ayant pas pu résister à l'envie de lire des contes, je me suis mise aux contes de Grimm ! Que de bonheur de lire la véritable histoire de Blanche-Neige, Cendrillon et la Belle au Bois Dormant ! Rien à voir avec les films d'animations Disney pour certains...
Bien sur il y a d'autres contes connus tel que le vaillant petit tailleur, Hansel et Gretel (qui ont subitement changé de nom dans le livre. Je pense qu'il y a eu quelques libertés de traduction pour que ça sonne plus "français".)



Les Contes des Frères Grimm


Résumé:

Des Contes de Grimm, on ne connaît guère en France que les plus célèbres, encore est-ce à la faveur d'une confusion, puisque, pour le grand public, ils appartiennent bien plus au monde du dessin animé qu'aux deux savants allemands qui les ont relevés pour les sauver de l'oubli.
Pourtant, tels que les frères Grimm les ont patiemment recueillis et transcits, ils sont une des sources les plus profondes du romantisme allemand et ont droit à une place de choix dans la littérature universelle. Si humbles soient-ils à l'origine, ils lui ont en effet fourni non seulement le «il était une fois» qui est le début de tout roman, mais d'inépuisables sujets de réflexion sur ses commencements et ses fins : les contes de Kafka seraient pour une part inconcevables sans ce qu'ils doivent aux Märchen, et Brecht avait de très bonnes raisons d'imiter Grimm dans l'un de ses plus beaux poèmes.


Mon avis:

Je me suis lancée là-dedans car je lisais beaucoup de contes quand j'étais petite. Bien évidemment ils étaient adaptés pour les enfants, c'est pour ça que lire leur véritable version est une chose intéressante.
Si vous me suivez depuis un moment, vous savez que le plus souvent on retrouve la même chose dans les contes qui est enlevé lors des adaptations: les détails sanglants.
Ce n'est pas une grande surprise, à la base toutes ces histoires étaient orales et étaient destinés à faire la morale aux enfants. Quoi de mieux que de les effrayer pour éviter à ce que leurs enfants tournent mal ? (à l'époque hein...Depuis la mentalité a bien changé) Et comme c'était des traditions orales, j'ai retrouvé souvent des contes qui avait le même schéma de construction et du coup mis à part les noms et quelques éléments, l'histoire était la même. Ca ne m'a pas dérangé, je me suis juste demandé quels coins en Allemagne de l'époque pouvait raconter cette histoire plus qu'une autre.

Sinon il y a beaucoup de contes qui m'ont dit quelque chose, pour moi ils sont connus mais peut-être ne l'est-ce pas pour tout le monde ? Dans ces histoires on retrouve beaucoup de magie et même si je suis adulte j'ai ressenti un certain émerveillement. Des ogres, des géants, des sorcières, des fées, des rois, des reines, des princes et des princesses... Autant d'éléments pour susciter pleins d'histoires extraordinaires ! Ca m'a vraiment plu de les lire, de retomber dans cet état de joie enfantine. Je choisirai peut-être avec soin mais il y a tout de même pas mal de contes que je lirai à mes enfants (le jour où j'en aurai) car les passages sanglants peuvent tout de même être arrangé.

Petite mention spéciale aux Disney: la seule que je ne lirai pas je pense serait Cendrillon. Elle est quand même pas mal sanglante, alors que les deux autres ne le sont pas ou très peu.




vendredi 11 novembre 2016

Chronique classique: Oliver Twist de Charles Dickens

Hello mes choux ! Oui, j'ai eu la bonne idée de lire Oliver Twist mais j'en avais tellement envie ! J'avais bien aimé David Copperfield que je ne pouvais pas rater cette occasion ! Voyons ce que ça donne !


Oliver Twist de Charles DICKENS



Résumé:

Dans un orphelinat de l'Angleterre victorienne, Oliver Twist survit au milieu de ses compagnons d'infortune. Mal nourri, exploité, il est placé dans une entreprise de pompes funèbres où, là encore, il ne connaît que privations et mauvais traitements. Oliver endure tout, jusqu'au jour où une provocation de trop le pousse à s'enfuir vers Londres.
Epuisé, affamé, il est recueilli par une bande de jeunes voleurs qui travaillent pour le vieux Fagin. Entre Dodger, Bill, Nancy et les autres, Oliver découvre un monde cruel où seules comptent la ruse et la force.
Arrêté pour une tentative de vol qu'il n'a pas commis sur la personne de Mr. Brownlow, Oliver ne trahit pas sa bande et s'attire la bienveillance du brave homme. Mais Fagin et Bill ne tardent pas à remettre la main sur lui et l'obligent à participer au cambriolage de la demeure de son bienfaiteur...


Mon avis:

Au début quand je l'ai commencé ça allait. En fait il se passe un tas de choses dans Oliver Twist ! Malheureusement, on tombe bien vite dans quelque chose que je n'aime pas: le surjouage. L'auteur utilise l'ironie et même un peu de cynisme pour décrire la vie misérable du petit orphelin et c'est tout juste si l'on ne tombe pas comme dans les Orphelins Baudelaire: "Non mais fermez ce livre, il ne parle que de malheurs, ah ! je vous aurai prévenu, etc etc". Ce genre de choses m'énervent ! Heureusement, Dickens ne le fait pas mais c'est tout juste.

Bien sur, niveau personnages, il y en a peu que le lecteur peut apprécier, soit ce sont d'honnêtes gens soit ce sont des crapules affreuses à voir et de la pire espèce ! Juste un personnage qui balance entre ces deux stéréotypes, ce qui me soulage beaucoup !

Autrement l'histoire est sympa à suivre, juste le milieu qui est tout en longueur et qui fait que je ne l'ai pas fini rapidement.

La fin est bien sympa et heureusement, tout fini bien !

J'arrive sur les points qui font que je ne le classe pas au-dessus de David Copperfield:  d'abord le thème religieux. Dans Copperfield, il y est aussi, c'était normal à l'époque et ça ne me gêne pas mais là les orphelins sont "gérer" par la paroisse. Je pense que ça suffit pour l'explication et je ne suis pas une grande fan du prêchage dans les bouquins (heureusement qu'on ne les lit pas pour ça !).
Ensuite autre point: j'ai dit que j'aimais bien la fin mais pourtant une chose me chiffonne un peu: on ne voit quasiment pas Oliver ! Alors oui, c'est son histoire, mais il y a des moments où je me demandais si cela était vraiment utile ou pas.

Voilà, ceci dit ça reste un bon bouquin, mais ce n'est pas le premier que je conseillerai à mes enfants s'ils voudront lire du Dickens !

mercredi 2 novembre 2016

Chronique: Les sept lames tome 1 de David Chandler

Hello mes choux ! Ca fait quelques semaines que je l'ai lu mais il faut à tout prix que je vous en parle ! J'ai découvert quelque chose ! ^^



Les Sept Lames, tome 1 L'Antre des Voleurs de David CHANDLER



Résumé:

Malden est un voleur qui attire l'attention plus qu'il l'aurait souhaité. Pour rejoindre l'organisation criminelle du terrible seigneur du monde souterrain, il doit s'acquitter d'une véritable fortune. Voler la couronne du burgrave suffirait à payer sa dette, mais des démons affamés la protègent. Accompagné d'un chevalier rebelle et d'une dame ensorcelée, Malden devra affronter la plus terrifiante incarnation du mal...


Mon avis:

Aaaah ! Tout d'abord, je pensais que ce livre serait de la même trempe que L'empire Brisé de Mark Lawrence. Même tête, aussi acheté pas très cher car il est en promo quasiment toute l'année. La couverture m'a toujours attiré et au bout d'un moment j'ai craqué. Je me suis dit que ça allait être tout au plus sans plus et voilà.

Et ben non en fait ! Je me suis laissée happé par le récit et l'univers ! Certes on ne sort pas de la cité et tout est sordide, c'est un univers corrompu mais l'auteur arrive à banaliser la misère déjà existante pour pousser l'horreur encore plus loin !

Ce que j'ai aimé: les personnages ! Haut en couleur, on n'a pas un héros qui sait tout sur tout et limite il s'en fout, tout ce qu'il veut c'est être libre. D'ailleurs on a une jolie problématique à un moment: qu'est-ce qu'un héros ? On a d'une part un homme qui vit dans des idéaux absurdes au vu du lieu où il se trouve et d'un autre on a un homme qui veut juste faire en sorte de ne pas mourir et être libre et riche. Un est le héros stéréotypé que l'on connait tous et l'autre est un homme, pleins de vices, de défauts mais qui veut vivre. J'ai adoré comment c'était mis en scène, le parallèle et les confrontations entre les deux !

Ah et une chose aussi: il n'hésite pas à faire mourir des personnages que l'on connait ou pas d'ailleurs. On est persuadé, nous lecteur, de connaître pas mal l'histoire au fur et à mesure et de deviner où il veut en venir et pourtant à la fin on est sur les fesses, car c'est bien plus retors que ça !

Un point non moins important: l'histoire d'amour. Elle est mêlée à l'histoire et pourtant on pourrait la croire sacrément secondaire. Elle est magnifiquement bien faite, bien tournée, sans vraiment intervenir dans l'histoire principale mais un peu, enfin bref, un trésor d'imagination !

Un tout petit point négatif (ben oui, il en faut bien un !). Le titre, normalement, de la série c'est "Les Sept Lames". Ici il y en a que deux et...et techniquement, au vu de l'histoire, on t'explique ce que c'est mais sinon c'est tout, on s'en fout du reste. J'ai envie de dire...Non ?! Moi je veux savoir plus sur ces sept lames, elles ont l'air méga cool ! Peut-être en saurai-je plus dans la suite ? Je ne sais pas, il faut que je me les procure.



Ma note: 9/10. J'ai passé un très bon moment et petit bonus: il y a une carte ! J'ai juste un peu marre de lire des univers qui sont sombre et où tout, absolument tout est corrompu mais ça, c'est juste un pas de chance sur les livres que je choisis (oui je suis idéaliste par moment, je rêve que tout aille mieux par la suite !). Vraiment je le conseille !!! Moi, j'essaie de me trouver la suite !